L’art ( le geste, la matière) et la nature ( le paysage, l’organique).

Pour l’essentiel, j’utilise des matériaux naturels glanés dans la nature. Généralement, je les utilise bruts, sans les transformer.

La plupart du temps je ne cherche pas à imiter la nature mais à la prolonger, à en révéler les forces invisibles. Mes œuvres  sont des présences hybrides, à la fois organiques et métalliques, fragiles et puissantes, elles semblent avoir émergé du sol et s’y être ancrées depuis toujours.

Je sculpte de l’acier et des fragments d’arbres, des pierres qui ont surgi des champs comme des témoins du lien brisé entre l’homme et la nature. Elles interpellent celui qui s’est détourné du vivant et l’invitent à se souvenir, à réapprendre à regarder.

Mes sculptures portent les cicatrices du temps, mais aussi la force de renaître. Car la nature ne disparaît pas, elle se dresse encore, blessée mais toujours vivante, face à notre oubli.

Dans le silence de la matière,  c’est la voix de la nature que j’aimerai faire entendre.